mercredi 30 septembre 2009

Un honnête homme

Il est des moments dans la vie où tout vous porte à croire que vous êtes ce que le destin a décidé que vous soyez. Pour moi, et je n'en tire aucune gloire, il a décidé que je serai exceptionnel.
La preuve : aujourd'hui nous allons, comme convenu, visiter le parc national de Cahuita. Un québécois rencontré quelques jours auparavant nous avait dit que pour voir des singes capucins, il suffisait de jeter des bananes dans la jungle et que nos gentils cousins partiellement bipèdes viendraient s'alimenter sous nos yeux ravis.
Nous achetons donc 9 bananes dans notre supermarché favori (50 colones pièce) puis nous passons l'entrée du parc. Il faut donner son nom, son pays d'origine, sa ville de résidence (Connaux est donc sur le registre du parc et ce pour l'éternité) et le nombre de personnes dans le groupe. Le prix d'entrée est laissé à la discrétion de chacun. Pour nous ce fut 10.000 colones (ça parait beaucoup mais en fait c'est 12,50 euros).
D'un coup d'un seul vous passez de Cahuita et ses trois rues poussiéreuses et sales à un sentier ombragé de sable immaculé qui longe une plage superbe, quasi déserte et vierge de tout détritus. En plus aujourd'hui il y a avait du vent : le paradis.
Estelle aperçoit des singes dans un arbre, nous jetons trois bananes et attendons le spectacle .... qui ne vint pas. Déjà, après examen attentif, ce ne sont pas des capucins. Nous ramassons deux bananes et partons plus loin.
Un drapeau vert signale que les courants sont moins forts à cet endroit et nous nous réinstallons. Mon génie précité se met en marche et je dispose deux bananes sur un gros tronc à faible distance du sentier. Lorsqu'ils viendront se nourrir, les capucins seront à portée d'objectif (je suis décidément trop fort). Le temps passe et nous allons nous baigner mais les vagues sont trop grosses pour Paola et Marin qui abandonnent rapidement. Les capucins arrivent (j'avais encore raison) puis disparaissent.
Deux minutes plus tard, l'un d'eux descend de l'arbre où nous avons rangé les affaires et pique une banane dans un sac plastique avant de repartir tranquillement.
Paola est vraiment choquée par ce vol et nous devons calmer sa révolte.
Nous décidons de remettre en place le sac qui est tombé à terre.
Quelques minutes après, lui ou un autre revient et nous pique un sachet de bonbons à la menthe (ceux que les restaurants nous donnent avec la note), le reste de notre pain de midi et un paquet de gâteaux fourrés chimiques.Le film de la scène est.
Pour mesurer réellement l'étendue quasi infinie de mon génie, il faut savoir que lorsque nous sommes partis, les deux bananes de mon piège étaient encore en train de pourrir sur leur tronc.
A part ça ce soir fut notre dernier soir à Cahuita (gâteaux apéritif, ananas pour le repas).
Nous partons demain avant midi pour Playa Chiquita et de nouvelles aventures.
Dans le même souci d'élévation de la Connaissance, voici l'hymne national du Costa Rica avec les paroles en espagnol et leur traduction française.

mardi 29 septembre 2009

Comment avoir l'air classe avec une fleur d'hibiscus



Les commentaires pour cette note sont bloqués par l'administrateur du blog.

L'éducation des masses


A la veille de fêter nos deux semaines de vie costaricaine, l'équipe éditoriale de ce blog, déjà élitiste au possible, a décidé d'apporter sa contribution à l'édification du grand ensemble de la Connaissance (vous avez remarqué la majuscule) de l'Humanité (idem) toute entière.
Nous vous proposons donc de vous faire un exposé plus que détaillé sur les papillons du Costa Rica. Car voyez-vous, béotiens que vous êtes, nous sommes allés ce matin au mariposario (de mariposa : papillon) de Cahuita et les explications sont en espagnol, anglais, allemand et .... français. Inutile de vous dire qu'on a tout lu parce que ces temps-ci, des panneaux en français il n'y en a pas des masses.
Donc on a vu des jolis papillons, des gros, des petits, des avec plein de couleurs, des oeufs, des chrysalides et même des papillons en train d'en sortir.
Pour ne pas devenir trop intelligents, on a bu deux coca cola et on est rentrés.
Le reste de la journée s'est déroulé tranquillement pour nous permettre d'assimiler tout ce nouveau savoir afin de pouvoir vous le restituer, intact et flamboyant, par le truchement de ce blog (je sais ce soir je suis d'humeur pédante mais j'ai un peu chaud et je me fais manger par les moustiques).
Pour ce qui est des nouvelles :
. On a trouvé du Nesquick
. On a trouvé de la vraie moutarde (marque "Roland")
. Demain nous allons au parc national de Cahuita pour voir des singes capucins. Préparez-vous à recevoir une volée de savoir dès demain soir (vous avez vu : ça rime quand je m'exprime).
. Nous faisons face à des grandes tensions dans le choix des dessins animés et ce à chaque visionnage.
. Nous avons entre-aperçu le crabe qui loge sous une des dalles du chemin qui mène à notre bungalow (il y a des milliers de trous de crabe de partout mais ils sont très timides).

Pour finir, avant d'aller nous coucher, je voudrai lancer un vibrant appel à la solidarité internationale. Si vous voyez des fautes d'orthographe, de frappe, de grammaire, de conjugaison, voire de goût (surtout concernant les photos et leur emplacement), merci de nous le faire savoir au plus tôt à l'adresse suivante :

mejean.paoli@gmail.com

Merci d'avance.

lundi 28 septembre 2009

Comme des retraités


Vous connaissez vous aussi cette expression commune à tous les retraités et qui donne des envies de meurtre à chaque fois qu'on l'entend :
"Depuis que je suis à la retraite, je n'ai plus le temps de rien faire".
En fait, rassurez vous, on trouve nous aussi que c'est du foutage de g..... et l'examen attentif du planning minuté de papi Roland a permis de comprendre le pourquoi du comment. En fait, le retraité met simplement 124,54 fois plus de temps pour faire les mêmes choses qu'avant.
Tout ça pour simplement dire que si on n'a rien écrit ces deux derniers jours, ce n'est pas parce qu'on ne fait plus rien mais parce qu'on avait plein de choses à faire. Je dois quand même avouer que j'ai adopté le rythme caribéen pour la marche à une vitesse impressionnante (je marche maintenant plus lentement que Marin).
Qu'a-t-on donc tant fait que cela ? :
. On est allé à la ferme aux papillons le jour de sa fermeture hebdomadaire après s'être trompés deux fois de chemin (ça nous a permis de discuter avec le jardinier du lodge qui était rond comme une queue de pelle).
. On a eu notre première grosse pluie tropicale avec coupure d'électricité (plus d'eau, plus de chasse d'eau, plus de réseau mais heureusement le MSI Wind a une autonomie de fou ce qui nous a évité de tuer des enfants).
. On a vu notre premier paresseux (à deux mètres, bon s'est vrai c'est pas très rapide mais quand même c'est sympa).
. On a eu notre première grenouille dans la salle de bain (et Estelle l'a reconnue).
. On a rencontré des français (qui ont deux enfants qui seront dans la classe de Paola et Marin) et des québécois (qui habitent à deux pas de l'école).
. On a trouvé notre maison pour un mois : Ohana house à Playa Chiquita
. On a pris le bus et le taxi.
. On a pas mal marché.
. On s'est pas mal baigné.
. Sidonie a eu mal aux oreilles mais ça va mieux.
. Marin a vomi ce soir (et il s'est endormi en trois minutes).
. On a pas mal lu.
. On dort comme des malades (hier couchés à 21h30 et levés à 08h00).
. On s'est fait balader comme des vrais pigeons par l'agence immobilière Sunrise Coast Realty de Cocles.
. On a découvert qu'une voiture de location ne peut passer la frontière entre le Costa Rica et le Panama que si on procède préventivement à l'exécution de l'ensemble des douaniers (nous sommes donc dans la phase d'élaboration du plan B).

On espère que vous allez tous bien et comme il est déjà 20h35, on ne va pas tarder à aller dormir.

vendredi 25 septembre 2009

Le Costa Rica, l'autre pays du fromage

A la maison, nous avons une sorte de léger péché mignon : le fromage.
Entre notre fromager du dimanche à Laudun et Vergnes à Nîmes, cela fait maintenant plusieurs années qu'une part importante de notre incapacité à perdre du poids est due aux produits laitiers affinés.
Le Costa Rica est connu pour sa biodiversité, ses plages, ses parcs naturels et la gentillesse de ses habitants. Ce serait oublier un peu rapidement l'excellence de son choix en matière de fromages.
Il n'y a qu'à voir, dans la modeste et charmante bourgade de Cahuita où nous séjournons depuis plusieurs jours, l'excellent supermarché Safari a un assortiment tout à fait intéressant de fromages de qualité supérieure (un peu comme la bière de luxe du supermarché par chez nous). Nous avons testé :
. Le cheddar au goût d'allumette brûlée.
. Le gouda lite au goût de plastique avec des morceaux rouges à l'intérieur.
En fait, le produit le plus mangeable est l'équivalent costaricain du fromage qui nous sert à préparer les croque monsieur à la maison (c'est vendu par La Vache Qui Rit sous la dénomination "tostinette").
A part ce détail gastronomique, la journée d'hier fut plutôt tranquille. Nous avons fait un long mail à l'agence immobilière de la casa "Que pasa" pour lui dire les modifications que nous demandons avant de pouvoir enménager. Nous avons mangé au restaurant "Sobre las olas" qui est un peu cher mais bon et proche du lodge. Les filles ont passé l'après-midi à la piscine et j'ai fait mes courses quasi quotidiennes à Cahuita (il est à noter que les effets conjugués de mon acclimatation et de la baisse, toute relative, des températures m'ont permis de ne commencer à transpirer qu'une fois rentré dans le supermarché et ses 50°C habituels). J'ai aussi déposé un sac de linge sale chez Brigitte.
Anecdote du jour : mon primeur semble persuadé que je manie la langue de Cervantès à la perfection car il m'a demandé de faire l'interprète entre un américain et lui. J'ai essayé de faire illusion mais sans résultats probants.

L'efficacité, c'est bien aussi

Hier matin, au réveil ou presque, nous avons un mail en espagnol intégral (merci Goggle translation) nous apprenant que nos enfants sont tous acceptés à l'école de Playa Chiquita. C'est une excellente nouvelle qui nous ravit Estelle et moi. La directrice nous donne rendez vous le jour même à 13h00. Nous avons donc largement le temps de nous préparer et de prendre le bus de 11h30.
Le temps étant partiellement couvert depuis plusieurs jours, la piscine nous apparait un peu fraiche ce qui est tout relatif car elle doit être aux environs de 26°C. Estelle fait un film de Marin qui saute et des deux grandes qui font des plongeons arrières.
Le bus est à l'heure mais il est un peu plein et Paola s'assied par terre dans l'escalier de la descente arrière. Le truc fun c'est qu'avec la vitesse, les portes de ladite descente s'ouvrent et se ferment de façon autonome (surtout à pleine vitesse et aujourd'hui le chauffeur a décidé de faire claquer un temps). Je lui demande donc de s'accrocher à mon pied et à une poignée afin de garder l'ensemble de notre cheptel jusqu'à l'arrivée.
Nous passons ensuite à la maison où nous voyons un vélo, croyons voir des signes de début de ménage et cherchons à voir (en vain) une personne en train de nettoyer.
Nous allons ensuite à l'école où nous rencontrons la directrice de l'école. Elle s'appelle Jutta, est allemande et très gentille.
Célestine sera dans une classe de 9 élèves et son maître s'appelle Alejandro, Sidonie sera dans une classe de 11 élèves et sa maîtresse s'appelle Maïa, Paola et Marin seront dans la même classe, celle de Jutta et deux autres maîtresses (dont une francophone), il y a 30 enfants dont trois francophones. L'école est très jolie et nous pensons que les enfants y seront très bien.


Nous allons ensuite manger dans le "restaurant" de la dame qui nous avait gentillement permis de nous abriter la veille. La propreté n'est pas suise mais la nourriture est bonne et peu chère, il y a une balançoire (à revisser périodiquement pendant l'utilisation) et nous discutons un bon moment avec celle qui s'avère être une ingénieur informatique d'origine argentine (on ne sait pas comment elle est arrivée ici).
Nous allons ensuite prendre notre premier bain familial à Playa Chiquita. Célestine se fait emporter par le courant et je vais la chercher. Les enfants s'amusent beaucoup dans les vagues.
Nous allons ensuite attendre le bus qui arrive avec une demi-heure de retard.
Marin s'endort pendant le trajet et il ne se réveille pas lorsque je le porte de la gare des bus jusqu'au lodge (malgré une toute petite pluie fine).
Repas rapide et tout le monde au lit.

jeudi 24 septembre 2009

Petit à petit

L'oiseau fait son nid.

Comme convenu, Dino est à l'heure et nous partons à 07h00 pour Cocles et Playa Chiquita. Comme pressenti, le trajet est beaucoup plus agréable en minibus climatisé qu'en vélo pourri.
Nous arrivons à 07h40 et je reste à l'agence immobilière tandis qu'Estelle et les enfants continuent jusqu'à Playa Chiquita.
A 07h55 je vois passer la jeune fille de l'agence immobilière en moto. Je me dis que le trajet vers la maison va être délicat. Le temps passe puis je décide de l'appeler à 08h10. Elle arrive deux minutes plus tard avec une tête qui n'augure rien de fabuleux.
Je suis un fin psychologue car je comprend rapidement que les clefs ne sont toujours pas disponibles. Elle s'excuse et commence à me dire de revenir le lendemain. Je lui explique que ma famille est 4km plus loin sans téléphone et que je ne vais pas les laisser seuls et rentrer. Elle appelle son patron anglophone a qui j'explique mes griefs. Il accepte de nous appeler un taxi et nous partons vers la maison.
Estelle et les enfants l'ont déjà trouvée mais ils ne sont pas rentrés dans la propriété. La visite commence et je trouve une échelle qui me permet de rentrer par la terrasse de l'étage et d'ouvrir de l'intérieur ..... qui est très très sale et deux petits chiens vivent à l'intérieur. En fait c'est pire que si la maison n'avait pas été habitée depuis longtemps. Elle est habitée par une personne dont aucun des ascendant n'est suisse. Cela nous refroidit un peu mais la jeune fille de l'agence immobilière m'assure que tout sera propre dans une semaine. Elle demande un dépôt de garantie mais nous n'avons pas la moindre envie de le donner (nous attendrons sagement que le travail soit effectivement réalisé).
Nous allons ensuite à l'école pour savoir où en est notre dossier. Apparemment, les grandes sont prises et le cas des petits est à l'étude.
Nous allons ensuite à la plage mais le vent se lève et les gouttes commencent à tomber. Nous repartons et faisons Playa Chiquita - Cocles (soit 4km) sous une pluie entre fine et battante.
Nous commandons ensuite un taxi qui nous ramène à Cahuita.
Repas puis après-midi tranquille. je vais faire quelques courses au centre ville.

mercredi 23 septembre 2009

Etre un winner




Hier matin, lever à 06h15, départ de la maison à 06h30 et arrivée au terminal des bus à 06h50 où je découvre que mon bus vient de partir avec 10 minutes d'avance.
Le prochain est à 08h00 et ne va que jusqu'à Puero Viejo et j'ai rendez vous à 08h00 à l'école de Cocles.
Désespoir, abattement et transpiration puis éclair : je vais louer un vélo et y aller à la force de mes petits mollets.
Premier problème : trouver un vélo à Cahuita lorsqu'il est 07h15. Le loueur n'est sensé arriver qu'à 08h00 mais il a été vu pas loin en train de lire son journal. Son voisin compatit à ma détresse et me dit cette phrase assassine : "It's a sunny day but not for you". On trouve enfin mon loueur et je pars plein d'entrain pour 24km dont une dizaine impraticables avec un vélo à une vitesse, sans freins et dont la chaîne, qui n'a pas vu de graisse depuis des années, saute très régulièrement. Une heure dix minutes plus tard j'arrive à mon rendez vous avec 45 minutes de retard. L'agent immobilier est parti mais il m'envoie le propriétaire de la maison que je suis ... à vélo. La maison est moche.
Le reste de la journée passe entre les visites et les tours de vélo.
Je repars à 16h30 avec la nuit qui ne va pas tarder à arriver. La chaîne saute avec la même régularité et les deux supports de garde-boue arrière se sont dévissés et frottent maintenant alternativement contre le pneu et les rayon : le rythme de pédalage augmente.
J'arrive à Cahuita à 17h55 par nuit noire. Je dépose le vélo et je rentre au lodge totalement mort.
Le résultat de la journée :
. J'ai fait environ 80km de vélo pourri sur des routes défoncées par temps tropical chaud et humide.
. J'ai bu 4 litres de différents liquides et je n'ai uriné qu'une fois (je vous laisse imaginer le volume de sueur).
. J'ai à priori trouvé une maison à louer et peut-être une école pour les enfants.
. J'ai perdu mon couteau multifonctions.
. je vais bien dormir.

mardi 22 septembre 2009

le hollywood des caraibes


Ce matin Marin se réveille avec un chapelet de piqures sur le front. On dirait un klingon.
On arrive désormais à les tenir au bungalow jusqu'à 9h00. Jérôme part faire les courses chez Auchan et nous prenons la direction de la piscine.
Jérôme passe chez l'agent immobilier ( le double de Theo Huxtable) qui lui annonce qu'il n'y a aucune location pour nous. Il n'y a pas de maisons à louer à long terme, car la plupart du temps les propriétaires viennent passer leurs vacances dedans.
On lui demande donc de nous chercher une location à moyen terme car dans deux jours nous n'avons plus d'endroit où loger.
Jérôme passe ensuite à la FNAC du coin pour nous acheter un adaptateur 110V car le notre est en rade.
Le vendeur est en train de dormir et n'a pas l'intention de se réveiller malgré les "hola" de Jérôme. Finalement après deux tentatives il arrive à rentrer en contact avec lui et lui achète un adaptateur qui fonctionne.
L'après midi se déroule tranquillement au bord de la piscine.
Marin se réveille de nouveau de la sieste avec des piqures sur le bras. On décide d'explorer sa tente pour vérifier si il n'y a pas de bébêtes. Effectivement deux insectes cohabitaient avec lui et n'étaient pas très content de ce mariage forcé.
On a plusieurs rendez vous demain pour visiter quelques locations. On a décidé que Jérôme ira seul car il faut prendre le bus de 7h00 et il semble plus facile qu'il fasse le tri tout seul de ce que l'on nous propose.
On oriente donc nos recherche sur Cocles juste après Puerto Viejo.
Il a rendez vous avec une agence immobilière du coin tenu par un couple de français, on espère qu'ils nous donneront des informations sur les écoles.

dimanche 20 septembre 2009

Réchauffement climatique


Ici, la psychose rôde, il semblerait que nous soyons au bord de la sécheresse. Pour nos yeux non encore habitués, il est difficile de ne pas penser que les effets de la marijuana du coin sont vraiment hyper violents. En effet c'est, sans exagération aucune, l'archétype de la zone tropicale humide et luxuriante comme on l'imagine avant d'y aller.
Hier, Estelle discute avec un des propriétaires de notre lodge et il lui dit que la pluie commence à un peu trop se faire attendre. En ce qui nous concerne, on attend depuis trois jours, cela reste très raisonnable à côté du gros mois d'attente dans le Gard.
Ce matin, petite pluie au réveil ce qui nous permet de faire attendre un peu les enfants avant de les laisser aller hurler sous les fenêtres des voisins.
On se dit que les soleil étant caché, ce serait assez malin d'en profiter pour aller à Cahuita et y manger à midi.
Piscine, toilette, rangement et préparation du sac à dos mode "on va se prendre une méchante saucée mais on est malins, on a des habits secs de rechange".
En fait on n'est pas si malins que cela car dès que nous sommes sortis, le soleil est revenu et on a été trempés mais de sueur.
Avant le repas, pour fêter cela, on s'arrête dans un des hypermarchés de Cahuita (12 à 13 gros mètres carrés de surface de vente) style Auchan pour acheter à boire. Comme j'attends tranquillement dehors sans rien demander à personne, un vieux black s'approche et vient me tailler une bavette en anglais. Bon, lui aussi est au bord du suicide, c'est trop sec, si ça continue, on va voir des brins d'herbe changer de couleur. J'essaie de lui faire toucher du doigt que chez moi, c'est jaune paille depuis deux mois mais il s'en tape, lui il n'aime que le vert.
Je vous rassure tout de suite, ici c'est tellement humide que notre plus gros travail de la journée, c'est de faire sécher les serviettes de bain. Comme quoi le Costa Rica, ce n'est pas le paradis que l'on croit.
A part ça on ne sait toujours pas où nous allons habiter et nous sommes sensés dégager d'ici dans deux jours.
Nouveauté du jour : j'ai mis nos photos sur un album Picasaweb :

http://picasaweb.google.fr/mejean.paoli

La dent manquante de Sidonie


Le Costa Rica, en fait, c'est exactement comme la France. La preuve : ici aussi les dents tombent.

Hier matin nous sommes allés nous promener du côté gauche du lodge. Comme on pouvait s'y attendre, il a fait chaud et humide. Nous coupons de grandes feuilles d'une plante inconnue (je sais, nous avons fait de la botanique à la fac mais cela fait très longtemps maintenant) pour faire des éventails et les enfants y font des trous pour faire des masques.
Nous passons à côtés du Collegio y Escuela complementaria de Cahuita mais malgré nos recherches, nous ne voyons que le panneau.
Nous allons ensuite à la plage qui elle aussi est noire et presque déserte. L'eau est transparente et chaude, il y a des petites vagues. Il y a aussi un chien qui veut jouer à rapporter un bâton. Lorsque nous repartons de la plage, Célestine est très triste que nous le laissions tout seul.
Sur le chemin du retour nous passons chez Brigitte où je loue un vélo pour le reste de la journée (3000 colones) et où nous convenons du prix pour le nettoyage d'un sac de linge sale (4000 colones). Le vélo a un système de freinage spécial : il faut rétro-pédaler pour ralentir.

Vers 16h00, je pars au centre ville en vélo pour faire les courses. Le vélo est définitivement le meilleur moyen de locomotion car son extrême étroitesse permet de slalomer entre les innombrables trous de la route. Je me suis même fait plaisir en déposant un buggy. Certains me diront qu'un Ducati Hypermotard 1100S pourrait être plus efficace et plus plaisant mais ce serait oublier qu'il est impossible de survivre plus de quatre secondes avec un casque et un blouson épais. J'achète du poulet congelé mais je n'arrive pas à lire l'étiquette et je ne sais pas quelle partie de l'animal j'ai acheté. J'ai aussi pris une espèce de saucisse de Strasbourg géante.

Retour avec classe et célérité durant lequel je croise un dame qui semble persuadée que je suis allemand : "German ?, Deutschland ?". Je dépose les courses (le beurre ne survit pas très longtemps par ici) puis je passe rendre le vélo chez Brigitte et déposer le linge.

Au moment de préparer le repas, je m'aperçois que mon poulet congelé est sous la forme de deux cuisses. Nous n'avons pas de four et si nous essayons de le cuire à la poêle, la température de la cuisine atteindra celle de la surface du soleil. Je tente donc de désosser la bête et la conclusion est limpide : même avec un bon couteau, il est très difficile de désosser des cuisses de poulet cru (j'espère que mon expérience aidera certains d'entre vous).

Pour finir car je vois que notre expérience intéresse certains d'entre vous. Sachez que notre voyage n'est possible que parce que nous sommes, mon épouse et moi, deux aventuriers aussi endurcis qu'expérimentés.
Deux exemples :
. Avant-hier matin, Estelle crie dans la salle de bains qu'il y a une énorme bête dans la douche. Je cours pour tuer à mains nues la mygale ou l'anaconda. En fait, c'est un colibri.
. Le même jour, je suis sous la douche et je prends le savon. J'essaie de le faire mousser mais rien à faire, pas la moindre bulle. J'appelle Estelle à la rescousse. En fait, il y a encore la protection en plastique autour du savon. Je précise toutefois que sans lunettes je suis considéré comme presque aveugle.



samedi 19 septembre 2009

Manzanillo


Ce matin je me lève un peu plus tôt que les autres ce qui me permet de faire le blog tranquillement et de rajouter des photos aux messages précédents. Paola m'entend et se lève immédiatement. On se retrouve toutes les deux sur la terrasse à 05h00, il fait jour et la température est agréable.
Quand les autres se lèvent, on petit-déjeune tranquillement, on se douche et on appelle Dino pour qu'il nous emmène à Manzanillo.
Manzanillo se trouve à environ 30 km de là où on réside actuellement. C'est le bout du chemin : après Manzanillo, il n'y a plus de village, juste la jungle.
La route est goudronnée pendant les 15 premiers kilomètres (on est même passé devant un supermarché où les" presos son muy basos").
Après c'est Beyrouth en tropical et pourtant la DDE locale est très présente(on a croisé des dizaines de types avec casques, matériel et camions). On se rend vite compte qu'il vaut mieux rouler en dehors de la route que sur la route. Ceci n'empêche pas à de très nombreux hôtels, résidences et autres lodges de s'installer au bord du chemin. On commence quand même à se demander si il s'agit de la morne saison où si les touristes ont disparu avec la crise car il n'y a en pas assez pour remplir toutes ces locations.
On arrive à Manzanillo en une heure et on découvre une baie superbe où l'eau est très claire, le village est très petit, assez sale et l'école se résume à deux bâtiments très abimés avec peu d'élèves (mais toujours en uniforme, je suis admirative de ces petits garçons en chemise pantalon, chaussettes, chaussures fermées sous 33° à l'ombre).

On se baigne, l'eau est chaude mais ça fait du bien, Sidonie se fait piquer par une bête sous marine non identifiée. La toute petite trace disparait très vite avec la crème antihistaminique. On boit un coup chez Maxi et on achète de quoi manger au mini-super (c'est l'orthographe exacte) du coin.
On mange rapidement des chips et du fromage en attendant de repartir.

On prend le bus pour rentrer, il ne mettra pas plus de temps que Dino.

A l'arrivée on s'arrête à l'agence immobilière de Cahuita qui est ouverte et l'agent prend note de nos requêtes pour nous chercher une habitation.

En arrivant Marin fait une petite sieste, les filles passent le reste de la journée à la piscine, on a même droit à un spectacle de plongeon.

Ce soir tous le monde est encore fatigué car le décalage horaire est difficile à encaisser. Je fais donc des pâtes aux lardons. On finit de manger à 19h00 et on se couche à 20h00.

NB: ce matin la petite souris à laissé 1000 colones à Sidonie ( 1 euro 50). Elle a acheté un collier de fleurs en plastique pour 500 colones et les costa ricanos qui aiment bien les enfants l'ont trouvé muy bonita, depuis elle n'est plus elle-même.

vendredi 18 septembre 2009

Le premier jour



















Aujourd'hui tous le monde se lève très tôt.
Les filles se baignent en attendant le réveil de Marin qui était épuisé. Le soleil s'est levé vers 04h30 mais ni le bruit des singes hurleurs ni la luminosité ne l'empêchent de dormir.
Le propriétaire du lodge nous a donné un sachet de café de bienvenue ce qui nous aide à nous réveiller. On a pris du lait dans le frigo de la piscine (on note sur une feuille et on paie à la fin du séjour) ce qui permet à tous d'avoir une boisson chaude.
Vers les 09h00, on décide d'aller voir le centre de Cahuita, faire quelques courses et petit déjeuner.
Le "centre ville" se trouve à 20 minutes à pieds de là ou nous résidons. La route qui y mène n'est pas goudronné, on croise quelques vélos (ce qui semble le moyen de circuler le plus simple) et on passe devant quelques hotels.




























Il fait une chaleur impressionnante et le soleil fort.
On arrive enfin à Cahuita et Marin est trempé de sueur (ce n'est pas un Mejean pour rien).
Sidonie est au bord de l'agonie et cherche de quoi s'éventer. Elle trouve un bout d'écorce qui fera l'affaire.
Le centre ville n'est en fin de compte qu'une rue à peine plus goudronnée que l'autre avec quelques restaurants, échoppes de vente de souvenirs, un supermercado et un marchand de légumes.
On se fait interpeller par le tenancier d'un restaurant qui nous propose de petit déjeuner.
On ne se fait pas prier car depuis la veille nous n'avions rien mangé et la nourriture de l'avion n'avait fait rêver personne.
On mange copieusement : omelettes jambon fomage, pan cake, crepes et le fameux riz haricot rouge.









Après le repas on rencontre Dino, le chauffeur de la veille. Il nous propose de nous faire visiter une maison à louer. On le suit mais elle est trop grande et non meublée. De retour downtown, on fait nos courses chez "safari" c'est le carrefour du coin mais sans rien dedans et avec des ventilateurs qui remuent un air ambiant à plus de 40°C.
L'agence immobilère de Cahuita était fermée, on attendra demain pour faire plus d'investigations sur notre futur domicile.
On rentre au lodge pour coucher Marin qui est encore bien fatigué.
Les filles profitent plusieurs heures de la piscine.
La nuit tombe rapidement et quand on va manger c'est Célestine qui ne peut plus avancer. Paola ne peux pas attendre le dessert et s'endort sur sa chaise.
Tous le monde rentre et s'endort rapidement.
Les faits marquants de la journée :
. Célestine et Sidonie font des sauts périlleux dans la piscine (en sachant que Sidonie n'avait jamais tenté le moindre plongeon jusqu'à présent et que Célestine a abandonné le plat monstrueux cet été sur le bateau).
. Sidonie s'est arraché sa dent tremblante (la souris lui a apporté deux pièces de 500 colones).
. Célestine a saigné du nez.
. La bière locale est excellente et le pain pas du tout.
. Cahuita est paumé mais son distributeur automatique est très (trop ?) performant.

jeudi 17 septembre 2009

Le matin, c'est bien

Bonjour à tous,

Comme je n'avais dormi que 45 minutes les 24 heures précédentes, Estelle a décidé qu'elle serait un peu claustrophobe dans la tente moustiquaire (qui a dit chiante ?) vers 04h00 du matin et nous nous sommes levés.
Les trois grandes étaient réveillées et elles ont commencé à jouer avec leurs lampes de poche (Osram Do-it waterproof).
Nous sommes restés sur la terrasse pour attendre le lever du jour mais les moustiques ayant décidé de nous manger les pieds et les mollets, Estelle a choisi de mettre sa claustrophobie en sommeil.
C'est à ce moment là que les filles se sont définitivement levées.
Ça tombait bien car le soleil venait de faire de même.
On a un peu défait les valises puis les filles se sont aperçu que l'eau de la piscine est à plus de 30°C. J'ai passé les deux heures suivantes à faire chut pour éviter que les propriétaires ne nous jettent à la porte le premier jour.
C'est toujours chaud et moite mais avec le jour, on voit bien que c'est aussi superbe et luxuriant.
Pour changer un peu, je suis sorti avec les trois grandes pour aller à la plage (de l'autre côté du chemin d'accès soit 15 mètres). Ben c'est comme sur Google Earth : du sable noir et fin avec du bois flotté et derrière la jungle avec personne à l'horizon. L'eau est claire et chaude mais quand même moins que celle de la piscine.
Paola a remarqué deux gobelets en plastique et un bout de planche de surf (en fait elle est nulle cette plage).
Marin s'est réveillé vers 7h30, a pris son lait avec Estelle et est allé se baigner (chienne de vie).
Mon adaptateur 110V ne fonctionne pas mais le propriétaire nous a donné un simple prise US vers Europe et ça marche.
J'ai appelé par Skype sur mon téléphone et c'est aussi pratique que peu cher (voir même gratuit si vous avec Skype).
On vient de se laver les dents et on va chercher à manger car le frigo et les placards sont vides.
Dernière bonne nouvelle : le café est bon donc Estelle reste avec nous.

Easy Jérôme




Le voyage en détail.
Je voudrai tout d'abord parler de la Compagnie aérienne Iberia et de l'aéroport de Madrid.
J'avais lu sur internet plein de mauvais commentaires sur ces deux composantes du transport aérien ibérique.
Pour ce qui est de l'avion, il a volé du début à la fin et a donc rempli sa fonction première. Pour le reste, l'absence de petits écrans au dos des sièges nous a rendu la tâche beaucoup moins facile. En effet, les enfants n'ont que très brièvement suivi les trois films en espagnol projetés sur de pauvres écrans qui vibrent et qui sont invisibles pour des gens de moins de 1,40m. J'étais un peu dégouté jusqu'à ce qu'en sortant de l'avion, Estelle me fasse remarquer que les passagers de la classe Buisness Plus (la grande classe, pas le vulgus pecum) avaient eux aussi droit au même niveau déquipement video lowfi 2D Dolby 0.0. On s'est un peu ennuyés pendant onze heures mais pour beaucoup moins cher. Par contre, j'ai été dégouté que personne ne nous propose de passer devant tout le monde avec notre vaste progéniture.
Pour ce qui est du personnel de bord ils ont été tout à fait corrects (une dame parlait même un peu de français). Une chose remarquable est la moyenne d'âge du personnel de cabine (PNC comme disent les gens qui ont des casquettes) qui devait facilement atteindre les cinquante ans.
L'aéroport de Madrid nous a laissé un excellent souvenir. Il est tout neuf et tout propre, on ne s'est pas perdu et pourtant nous sommes des buses de l'orientation, tous nos bagages ont été correctement acheminés et cerise sur le gateau (et non pas cherry on the cake comme certains d'entre vous ont la fâcheuse habitude de le dire), il y avait une superbe salle de jeux pour les enfants avec plein d'activités et mêmes des toilettes réservées). On a même pris le train entre le terminal 4 et le terminal 4S ce qui a plongé Marin dans des abîmes de perplexité (cela faisait des heures qu'on lui disait qu'il allait reprendre l'avion).

Après seize longues heures de voyage, nous atterrissons donc à San José avec quelques minutes d'avance. Trois minutes avant qu'on nous demande de remonter nos sièges et nos tablettes après avoir ajusté nos ceintures, nous avons eu droit à la distribution de documents à remplir (alors que le Costa Rica n'est pas aux USA comme chacun le sait). Grosse pression car nous sommes nombreux et nous n'avons qu'un stylo bille. C'est donc moi qui me suis tapé le remplissage des treize formulaires (deux par personne et un familial).
L'immigration passe en cinq minutes, les bagages arrivent tous en à peine plus et le douanier nous félicite pour notre nombreuse famille et se fout complètement de ce qu'on peut avoir dans nos valises. Autre bon point : les toilettes non magnifiques et très propres.

A la sortie je laisse Estelle, les enfants et les bagages et n'en vais à la rencontre de Dino, notre taxi que le lodge a réservé pour nous. Je vois donc s'avancer un grand black avec un grand sourire qui me dit texto "Easy Jérôme". Je pense que je devais avoir une tête un peu stressée.

Je récupère les hommes et le matériel, nous chargeons tout dans un minibus et nous quittons l'aéroport à 15h20 pétantes : la grande classe.

Il flotte et San José est un immense bouchon inintéressant ce qui permet à Célestine et Sidonie de s'endormir instantanément sur moi. Marin et Paola suivront rapidement.

Après San José, c'est assez simple. On roule comme si on était dans le film Jurrasic Park (le premier, les autres sont nuls). La route est assez mauvaise et il y a des flics (je suis un peu vert, je pensais qu'il n'y en avait pas ici) et des camions dont beaucoup ont énormément de mal à atteindre le sommet des collines (et plein d'ailleurs abandonnent en chemin et se garent un peu en plein milieu). Le soleil se couche à 17h30 et il fait nuit noire à 18h30. Le trajet est super long (surtout quand vous avez déjà fait Marseille - Madrid - San José avant) et la nuit, c'est pas très facile de voir à plus de 10 mètres donc on passe à côté d'une grande partie du paysage. En arrivant à Puerto Limon ça devient un peu surréaliste car il y a plein de gros camions et des montagnes de containers dans des enclos barricadés et sur éclairés. Après Puerto Limon, la route n'est pas plus mauvaise mais il y a plein de monde qui marche dans la nuit au bord de la route et on se demande encore comment on n'en a pas écrasé deux ou trois (pareil pour les nombreux crabes paumés sur la route et ayant malgré tout gardé leur volume initial).

Les deux cent derniers mètres sont parcourus sur un chemin qui fait passer celui de la maison cassée pour une autoroute américaine.

Vient ensuite le pire moment du voyage. On ouvre la porte du minibus et on se met à respirer de la soupe chaude. Pour ceux qui ont regardé "Abbyss" plus de dix fois, cela fait penser à la scène ou il apprend à aspirer le liquide qui va l'aider à respirer.

Enfin, on râle mais on est arrivé.

mardi 15 septembre 2009

Ca commence fort

Premières nouvelles depuis notre départ hier soir de Connaux.
Démarrage à l'heure (17h00) avec Yves Langlois et mamie Danièle.
Nous mettons plus de deux heures à atteindre l'hôtel car :
. Avignon est un gros bouchon.
. Il pleut pour la première fois depuis un mois.
. Marseille va se faire battre ce soir et plein de gens veulent assister à la défaite (nous avons même vu une voiture avec deux grands drapeaux sortant des fenêtres malgré la pluie et l'autoroute).
Les chambres ne sont pas prêtes et nous patientons avec une bière.
Repas dans la chambre puis coucher pour une courte nuit.
A 02h15, l'alarme incendie démarre pour un bon quart d'heure. Pas de feu mais une fuite d'eau.
Impossible de se rendormir jusqu'au réveil à 04h15.
Je pars à 05h00 avec les deux grandes et tous les bagages à enregistrer (la tâche est grandement facilitée par la pluie et le fait que je n'ai pas de pièces pour les chariots de l'aéroport).
Estelle nous rejoint à 05h15 avec les deux petits.
Enregistrement sans problème (nous avons nos cartes d'embarquement jusqu'à San José et nos bagages se débrouillent à Madrid).

Nous sommes dans le hall 1 de l'aéropport Marseille Provence. Il est 06h00 et nous petit-déjeunons.

dimanche 13 septembre 2009

Ca sent l'avion

Ca yest, tout le monde est parti et les enfants sont couchés.
La maison est incroyablement tranquille après un long et excellent weekend avec la famille et les amis.
C'était tellement bien que cela vaut déjà le coup de partir si loin. On se sent tout drôle en réalisant que maintenant, on ne reverra nos proches que dans plusieurs mois et peut-être dans un endroit qui nous est pour le moment totalement inconnu.
Dès demain commence la dernière cession de grand ménage et on finalise les bagages. On n'a toujours pas reçu le purificateur d'eau et le masque de plongée doit arriver Mardi.

C'était quand même vraiment bien.

vendredi 11 septembre 2009

Pathologies

Comme vous le savez, nous sommes extrêmement futés.
Nous partons dans quelques jours et le Costa Rica n'ayant pas les mêmes structures médicales que la France (et d'aussi bons pharmaciens), nous avons décidé d'avoir préventivement le plus de maladies possibles :
. Les quatre enfants sortent d'un impétigo de groupe.
. Estelle a eu une infection dentaire
. Sidonie a une énorme allergie cutanée depuis ce matin
. Marin a le nez plein depuis plusieurs jours.

Le seul qui tient, comme d'habitude, c'est moi.

A part ça j'ai signé le compromis de vente du garage ce matin et on garde espoir d'être prêts à l'heure.

jeudi 10 septembre 2009

Sentir sur nos nuques le souffle humide du temps

Dans une semaine nous serons déjà au Costa Rica.
Ce qui pourrait de prime abord passer pour une excellente nouvelle signifie néanmoins qui ne nous reste que très peu de temps pour nous préparer.
Ceci expliquant peut-être cela, nous avons bien avancé dans nos travaux :
. Nous avons réservé pour sept jours au Playa Negra Guesthouse.
. Nous avons commandé un taxi qui nous amènera de l'aéroport à notre logement.
. Nous avons acheté un excellent MSI Wind U100 - 015FR d'où j'écris la note du jour.
. Les valises sont presque remplies (et très lourdes). Nous avons rajouté deux petites valises de cabines comme baguages à mains.
. J'ai vidé le garage de Nîmes.
. J'ai presque complètement débarrassé les tas d'herbe du verger.

On garde le rythme.

vendredi 4 septembre 2009

Ca avance

Depuis hier, plein de nouvelles choses :
. J'ai presque vendu le garage de Nîmes.
. Nous avons presque fermé la quasi totalité de nos comptes du Crédit Patates. Je pense d'ailleurs avoir été le client le plus sale qu'ils aient jamais reçu dans leur agence. Il faut dire que le portail du garage ne fonctionnait pas (électricité coupée) et que j'ai dû ramper dans 5 cm de poussière.
. Nous avons reçu les livres de cours de Paola, la nouvelle carte bleue d'Estelle et mon couteau multifonctions (il ne manque plus que le purificateur d'eau).
. Ce matin et à midi nous avons vidé notre dressing pour faire de la place à Marie-Odile et Mike.

Oualaaaaaa

Nouveau : le compte à rebours qui ne sert à rien

Nous arriverons au Costa Rica dans 12 jours 8 heures et 36 minutes

jeudi 3 septembre 2009

Journée piquouzes

Ce matin nous avions rendez-vous au centre de vaccination de Nîmes pour les vaccinations.
Nous avons décidé de tous nous vacciner contre la fièvre jaune et l'hépatite A.
Comme ils n'avaient pas les doses enfant du vaccin contre l'hépatite A, les enfants seront à nouveau "piquouzés" à Tresques.
Seul le vaccin de la fièvre jaune n'est pas disponible en pharmacie.
Tout s'est bien passé et personne n'a pleuré (bon c'est vrai on a été aidés par la perspective d'avoir un superbe pansement décoré).
A par ça on a reçu les deux disques durs (incroyablement petits pour des 500Go) et j'ai commencé les sauvegardes.
Mamie Danièle a retrouvé le manuel d'utilisation (en français !!!!) du GPS.
Estelle a réservé les paëllas des deux fêtes d'au revoir.
Nous devons aller chercher un colis à la poste de Connaux (purificateur ou couteau ?).
Cet après-midi je fais visiter le garage de Nîmes et nous fermons des comptes au Crédit patates.
Estelle se fait restructurer les cheveux chez le coiffuer de sa maman (photos à venir).

mardi 1 septembre 2009

Plus que 14 jours

Ben oui, dans deux semaines exactement nous serons en train de monter en voiture pour aller à Marignane.
Vue l'heure fort matinale de notre départ du 16 Septembre, nous avons pensé qu'il serait plus agréable d'éviter de faire Connaux - Marignane le jour même.
Nous avons donc réservé deux chambres familiales communicantes à l'hôtel Novotel Aéroport Porte de Marseille pour la nuit du 15 au 16.
Au niveau du timing cela donnera donc :
. 04h30 : lever des parents
. 04h45 : lever des enfants
. 05h15 : départ de l'hôtel
. 05h30 : arrivée à l'aéroport
Il va par contre nous falloir deux taxis.

Puisque nous sommes dans les plannings, je vous donne le détail des vols :
. 06h45 : Décollage de Marseille Provence Terminal 1 (vol IB8913 Air Nostrum)
. 08h25 : Atterrissage à Madrid Barajas Terminal 4
. 12h05 : Décollage de Madrid Barajas Terminal 4S (vol IB6313 Iberia)
. 15h05 : Atterrissage à San José Juan Santamaria

En tenant compte du décalage horaire de huit heures, le voyage aura duré 16 heures 20 minutes.