dimanche 26 février 2012

Mais par où commencer ?

Bonjour à tous et toutes,

Il est 15h30 et Papi Roland vient de nous téléphoner de l'aéroport de Tenerife Sud pour nous dire qu'ils venaient de passer les contrôles de sécurité et qu'ils sont maintenant dans la salle d'embarquement jusqu'à l'ouverture des portes de l'avion qui les conduira à l'aéroport Barcelona Prat où tonton Clément les attendra pour les ramener à Montpellier où ils le déposeront pour rejoindre le domicile familial de Saint Etienne de Fontbellon.
Les deux semaines que nous avons passé ensemble ont été plus qu'agréables et nous avons tous été très heureux de les avoir parmi nous.

Sylvie, Xavier et leurs deux enfants sont venus nous rendre visite durant deux jours. Comme ce sont de vils capitalistes exploiteurs de masses laborieuses, ils ont séjourné dans l’hôtel de luxe du village et ont loué une voiture de sport. Leurs enfants étant sensiblement du même âge que les nôtres (2000-2001-2004 et 2006 pour nous, 2002 et 2005 pour eux) tout le monde s'est beaucoup amusé. Une après-midi, les parents nous ont confié l'intégralité de leur progéniture pour aller, selon leurs dires, faire un squash. Nous n'avons pas pu savoir s'ils avaient réellement pratiqué ce sport de raquette ou un autre sport que font les parents quand ils sont en vacances et que les enfants sont absents.

Aujourd'hui, Paola est entrée en coup de vent dans la cuisine où nous discutions Estelle et moi en faisant la vaisselle du repas de midi. Elle nous a interpelé en disant : "Vous êtes en train de parler de ma raie ?". J'ai eu un moment de doute (poisson, mot familier ....) puis j'ai relevé la tête de mon évier et ai constaté, avec soulagement, qu'elle parlait de la raie de côté qu'elle venait de faire dans sa blonde chevelure.

Cette année, nous avons assisté à la totalité du Carnaval du village et nous nous sommes régalés. L'ambiance est toujours excellente et il est plus que rafraichissant de voir la quasi totalité du village participer à cette semaine de réjouissances.

En arrivant de l'aéroport Tenerife Nord avec papi Roland et mamie Odile, l'avion a fait un atterrissage Ouest-Est à la place du classique Est-Ouest. Cela m'a permis de repérer ce que j'ai cru être un aérodrome dont je ne connaissait pas l’existence. Après consultation des cartes, il a été décidé de tenter la randonnée vers cet endroit mystérieux, non cartographié et donc fort attirant. La balade fut plaisante grâce au temps magnifique et aux paysages somptueux et malgré Estelle qui a (un peu) râlé (à la fin) parce qu'elle pensait que le but était trop éloigné. C'est en effet un aérodrome abandonné que nous avons découvert avec piste, tour de contrôle et hangar. L'endroit est totalement désert et j'ai bien entendu tenté de convaincre Estelle de nous y installer. Elle m'a demandé, comme à son habitude, un temps de réflexion.

Nous avons presque finalisé le programme de cet été grâce à un calendrier sous Excel de ma fabrication.

Après deux très heureuses années à La Gomera, nous avons décidé de rentrer un peu en France. Nous allons en profiter pour voyager un peu et aller prospecter chez nos amis anglo-saxons pour trouver un endroit plaisant où vivre et travailler la langue de William S. Lors de nos séjours en métropole nous logerons chez mamie Danièle, au Grau du Roi, berceau de la civilisation Paoli dans sa branche estivale. Nous avons plusieurs projets mais pas encore assez avancé pour que nous les partagions avec vous. Sachez néanmoins que les billets de retour sont déjà achetés.

Nous sommes allé à l'enterrement de la Sardine qui clôt le carnaval de Playa Santiago. Estelle a été déçue car il n'y a eu ni discours ni distribution de sardines grillées et de bière comme ce fut le cas l'année dernière. C'était toutefois intéressant et cela m'a permis de découvrir notre prochain véhicule : un camion de pompier Mercedes 1113 qui, une fois transformé en camping car, nous permettrait de sillonner l'Europe et pourquoi pas le monde de façon fort agréable. Estelle m'a dans ce cas aussi demandé un délai de réflexion. J'en ai trouvé un à vendre en Hongrie.

Nous avons participé au concours de déguisements filles en garçons et garçons en filles du carnaval. Nous représentions 50% des participants puisque nous étions cinq (les quatre enfants et moi) à porter fièrement les couleurs de la famille MEJEAN. Kiko, l'incroyable animateur des carnavals du village m'a félicité pour ma nombreuse progéniture. Nous avons gagné deux prix :

  • Paola, seconde position : un repas pour deux à la Tasca Pastrana
  • La famille, collectivement : un repas pour deux chez Don Tomate
Nous avons donc découvert la Tasca Pastrana et sa politique de prix totalement hallucinante. Nous avons en effet mangé à huit (avec apéritif et dessert pour tout le monde) pour 48.50 euros (ce sont papi et mamie qui nous ont invité, comme lors de l'immense majorité de nos passages dans les restaurants de l'île). Cette somme ne comprend  en outre pas la remise de deux repas gratuits. Les demi litres de bière sont à 1.50 euros, les double portions de plat principal entre 4.50 et 7 euros, le dessert (gâteau ou glace) à 1.50 euros. En plus, c'est très bon, le serveur est fort agréable et le cadre superbe.

J'ai abandonné Google pour DuckDuckGo.

Je crois que c'est tout pour aujourd'hui, on vous embrasse.
Les MEJEAN PAOLI



Les photoooooooooooos (de rien Jackie)



Balade de l'aéroport

Pause
En chemin

En haut de la tour de contrôle

La tour de contrôle
 Premier jour du carnaval

Le château gonflable des grands

La scène décorée par Yaron

Le château gonflable des petits

Marin et Kiko

Paola

Arrivée du Comte Dracula

Célestine et Sidonie font partie du cortège (les fantômes qui tiennent les torches)

Le spectacle
 Garçons en filles et filles en garçons

Célestine en Tonio el secretario

Sidonie en Billy el nino

Paola en El ladron de balon

Marin en Golosina

Comment chauffer le public

Preciosa
Défilé des enfants

Classe de Marin
Classe de Paola

Classe de Sidonie

Classe de Célestine
 
Spectacle de Marin

Spectacle de Paola

Spectacle de Sidonie

Spectacle de Célestine

Grand défilé

Sidonie

Célestine

Paola

Mamie Odile

Marin, Estelle et Jérôme



Ouaip !
 Enterrement de la sardine

La sardine qui défile
Mon camion





La fin de la sardine



jeudi 23 février 2012

Réquisitoire contre la poussette deux places

Bonsoir à tous et toutes,

C'est pour tenir une promesse faite
ce soir à mon père que je viens vers vous si tardivement (il est 0h15 ici et 1h15 chez vous).
Nous avons, au terme d'une homérique discussion dont j'ai le secret (je les réserve habituellement à Olivier B. qui ne comprend rien à la vie et vote Nicolas S.), débouché sur un accord digne du conseil de sécurité de L'ONU (Chine et Russie inclus) :

Il ne faut pas que Pete et Gaëlle achètent une poussette deux places.

L'heure étant déjà fort avancée et la journée de demain plus que chargée (randonnée, courses à San Sebastian, défilé du carnaval, repas au Don Tomate), c'est plus tard que je développerai l'argumentaire qui a conquis les réticences paternelles.

Nous vous souhaitons une excellente journée.

Les MEJEAN PAOLI

www.mejeanpaoli.blogspot.com

mercredi 8 février 2012

El Egipto

Ce soir je peux vous faire profiter d'une exclusivité. 
La chanson du carnaval qui sera chantée par Marin et ses copains de 5 ans habillés en pharaon.
Chez nous ça a eu un fort succès.



mardi 7 février 2012

Desmodromique

Bonjour à tous et toutes,

La note du jour revêt un aspect tout à fait particulier car elle sera peut-être la dernière trace de mon passage sur terre.
Les conditions atmosphériques actuelles dans les environs immédiats de la pharmacie de Tresques sont telles, en ce jour maudit du 07 Février, qu'il m'est permis de penser que si la fin du monde est prévue pour 2012, nous n'aurons peut être pas à attendre le 21 Décembre pour rejoindre Le Créateur de toute chose : Fabio TAGLIONI.
En ces moments dramatiques, ma conscience pourtant déjà logée dans des hauteurs peu communes, se transcende et tout devient alors d'une parfaite clarté. Le froid, blessé de ne pouvoir engourdir mon esprit, se rabat en pestant sur les orteils et les glace malgré mes pantoufles et mes chaussettes.

Mais laissons là ces viles considérations et élevons un peu le débat :


  • Mon voyage vers la France fut long mais conforme aux prévisions. J'ai toutefois totalement oublié l'heure de décalage entre les Canaries et le continent et ne doit qu'à une incroyable chance (qui s'obstine d'ailleurs à me poursuivre depuis ma naissance) de ne pas avoir raté mon bus entre Barcelone et Nîmes.
  • Je suis présentement en train de taper cette note sur le nouveau PC portable de mamie Danièle. C'est un très bel appareil que je vais avoir beaucoup de mal à lui remettre Jeudi.
  • Célestine et Sidonie ont commencé à prendre des cours d'échecs le Dimanche soir de 18h00 à 19h00. Le prof a l'air très gentil et je vous invite à aller voir son blog.
  • Marin a été invité à deux anniversaires en peu de temps et il semblerait que cet enfant ait privilégié son patrimoine génétique d'origine maternelle pour ce qui est des relations avec ses congénères. Lors de l'anniversaire de Laura, il a tenu à chanter seul, devant tout le monde, la version française de l'oeuvre généralement associée à l'arrivée du gâteau. La maman de Laura a confié à Estelle qu'elle trouvait Marin très social.
  • Sidonie et moi continuons à découvrir les joies de la guitare acoustique et des douleurs infligées par les cordes aux extrémités de nos doigts. Nous connaissons maintenant, à défaut de les maîtriser, les accords suivants : do, la, la mineur, mi mineur et sol.
  • Célestine ne m'adresse presque plus la parole le matin, surtout quand elle s'est lavé les cheveux la veille au soir et qu'elle arbore, au saut du lit, la désormais célèbre crinière de lion qui rend sa mère dépressive au moment de rentrer dans la salle de bains pour domestiquer ces hordes sauvages.
  • Je suis malade depuis plus d'une semaine et ai donc arrêté mon entrainement intensif. Pour ne pas arranger les choses je m'accorde un certain nombre de dérogations quand à ma diététique d'athlète surentraîné. Contre toute attente, je n'ai pas encore pris de poids ce qui me plonge dans des abîmes de perplexité.
  • Je me suis acheté de nouvelles baskets car les anciennes sont mortes et me massacrent le deuxième petit orteil (en partant de la droite) du pied gauche lorsque je cours plus de 5 kilomètres.
  • Nous avons acheté les billets de retour d'Estelle et les enfants qui quittent donc les Canaries le 26 Juin dans un avion bleu et jaune. En ce qui me concerne, le départ aura vraisemblablement lieu le 27 par un mode beaucoup plus lent : voiture - bateau - voiture - bateau - voiture.
  • Estelle a retraversé une phase de couture compulsive qui m'a permis de me la taper comme un fou lors de mon voyage avec une housse pour Kindle unique au monde.
  • Nous avons récupéré des voisins à gauche de notre appartement : une dame anglaise en haut et Alberto et sa famille en bas.
  • Nous avons eu une alerte lave linge cette semaine mais nous l'avons gérée comme des Dieux.
  • J'ai créé un agenda familial collaboratif et online avec pas moins de sept comptes différents (et autant d'adresses mail). Cela semble ne servir à rien mais c'est génial.
  • La moisson de récompenses sportives continue avec une régularité qu'on pourrait croire suisse (voire même helvète). Après mon succès en natation, après les triomphes des deux grandes en judo, c'est Marin qui s'est distingué en remportant de façon éclatante la course des 5 ans lors de la journée caritative pour les enfants du Congo. Sa médaille est énorme et sa fierté plus grande encore (je vous laisse imaginer celle de sa mère).
  • Nous sommes, Estelle et moi, en pleine compétition de Tetris sur DS. C'est un Tetris un peu spécial avec beaucoup de grande bouche et de trash talking (mais gentil parce qu'on est sensés vivre ensemble encore un bon bout de temps).
  • Si vous aviez accès à mon agenda (collaboratif et online), vous sauriez que demain midi je vais au restaurant avec Jackie et Guy.
Je vais maintenant aller me réfugier sous la couette en attendant avec impatience l'arrivée ô combien incertaine du soleil demain matin en espérant que ses faibles rayons ne réchaufferont pas mon corps froid et sans vie.

Jérôme, qui ne sent plus ses orteils.