Premier matin |
Bonsoir,
Il est 21h46, nous sommes le dimanche 24 Février 2013, cela va bientôt faire sept jours que nous sommes arrivés à La Gomera et contre toute attente (enfin en ce qui me concerne), nous sommes encore à la marina. Le chemin qui nous a amené là (c'est à dire au même endroit) est tortueux et escarpé et je vais maintenant vous le conter :
- 18.02.2013 :
- Le Grau du Roi - Barcelone sans encombre malgré la traversée de Barcelone le lundi matin vers 08h00.
- Ryanair : ils pèsent maintenant les sacs cabine lors de l'enregistrement et sont chauds bouillants au niveau de la taille desdits sacs cabine lors de l'enregistrement.
- Vol sans problème grâce aux tablettes de Noël.
- Tenerife Nord - Los Cristianos en bus direct pour 71.40€ (le taxi neuf places coûtait 90€ mais on est radins et on soigne notre bilan carbone).
- Arrivés à Los Cristianos on s'aperçoit que Marin (avec l'accord d'Estelle) a astucieusement mis une bouteille de Coca Cola dans une valise et que celle-ci s'est astucieusement(encore) vidée sur le contenu de ladite valise.
- Attente en buvant notre première Dorada (c'est toujours aussi bon).
- Los Cristianos - San Sebastian de La Gomera (85€) avec le Volcan de Taburiente de chez Navieras Armas qui se fait, comme d'habitude, misérablement déposer par le Benchijigua Express de Fred Olsen.
- Arrivée à La Gomera sous une averse. Je file au bateau pendant qu'Estelle achète six parures de draps au Kilo Hogar.
- Repas à La Tasca où la nourriture est excellente, le vin très
bon, le service charmant et les prix dérisoires (3.50€ la pizza
Margarita).
- 19.02.2013 :
- Plus de gaz et des tuyaux à changer avant 2012. J'ouvre donc a boite de Pandore (en fait ma boite à outils qui est notre ancienne trousse de toilette rouge de quand on était jeunes). Je force et comme prévu je pète le tuyau en cuivre.
- Estelle va à la station Disa du port où elle récupère les codes du wifi gratuit (la classe), une bouteille de gaz neuve avec un détendeur qui ne va pas avec la bouteille (pas classe).
- J'achète un autre détendeur à la fereteria, Estelle se fait
rembourser le sien et je branche directment le gaz sur l'alimentation de
la gazinière.Grâce à mon génie, nous avons à nouveau droit aux plats
chauds).
- On achète trois serviettes de toilettes chez Numero Uno (6.45€ pièce) et six paires de fausses Crocs chez le chinois (4.50€ pièce) pour aller à la douche de la marina (nous avons regardé un reportage édifiant sur les mycose dans l'émission sur E=M6 juste avant de partir).
- 20.02.2013 :
- Aujourd'hui est un grand jour puisque nous allons démarrer le moteur pour nous envoler vers Playa Santiago. On coupe le chargeur de quai pour ne pas flinguer les batteries avec l'alternateur et là retentit un douce mélodie qui est en fait l'alarme de la batterie moteur qui est morte.
- La marina connait un fournisseur de batteries mais nous ne serons livrés que vendredi en milieu de journée. Pas le choix.
- Les enfants sont à cran et nous décidons de louer une voiture pour aller à Playa Santiago. Ce sera une Nissan Micra grise de chez La Rueda (30.90€ la journée).
- On retrouve Gwenn au studio puis arrivent Matéo (qui a mué) et Camilia (qui ne muera jamais). On fait la onnaissance d'une famille de français (je les citerai avec les initiales de leurs prénoms car je ne connais pas leur nom de famille : FSSA).
- Apéritif chez Tomas et repas chez Don Tomate : que du bon.
- Les enfants dorment pendant le retour.
- 21.02.2013 :
- On a la voiture jusqu'à 16h00 et on n'a pas de pain. Une seule
solution : aller petit déjeuner à la Degollada de Peraza et aller voir
ce qui reste du Garajonay.
Sidonie, ses nouvelles lunettes et sa GoPro au Alto de Garajonay |
- Il fait un temps superbe et après une séance photo sur la terrasse du bar de la degollada, nous nous garons à Contadero pour aller voi le Alto de Garajonay. Le spectacle est assez triste puisque la quasi totalité de la partie Ouest est brulée et la totalité du Alto est noire. Les pluies de ces derniers mois on fait ressortir une végétation bien verte mais toute ce qui est à plus de 50cm est noir.
- Nous allons ensuite à Laguna Grande qui est intacte pour notre plus grand plaisir. Il y a toujours la tyrolienne et les enfants se régalent jusqu'à ce que Célestine et Paola tombent dans la flaque fort inopportunément placée là. Séquence séchage de vêtements sur Nissan Micra puis repas en culotte dans Nissan Micra et retour en Nissan Micra.
Paola, avant d'aller nager dans la boue. |
- J'enlève la boue du pantalon de Paola (cf la flaque) et nous confions notre linge sale
- Au moment de nous coucher, nous nous apercevons que la GoPro de
Sidonie a disparu. Après avoir retourné le bateau, nous arrivons à la
conclusion que nous avons dû l'oublier dans la voiture. J'envoie un mail
à l'agence de location sans grand espoir en imaginant qu'elle servira bientôt à filmer un fête de la bière dans un paisible village allemand
- 22.02.2013 :
- Un mail nous apprend que la GoPro de Sidonie a été retrouvée dans la voiture et qu'elle nous attend (le monde est quand même chouette parfois).
- Journée tranquille en attendant la batterie et le linge. CNED et plage pour les enfants. Je retrouve Célestine, qui est définitivement entrée dans la phase critique de son existence, en train de bruler sur sa serviette pour récupérer au plus vite le teint hâlé de ses années gomeriennes.
- La batterie arrive trop tard pour partir et elle est vide ce qui est louche.
- Le linge arrive tard mais très propre.
- Après plusieurs jours de café au distributeur de la station service, Estelle craque et achète du café soluble chez Hipertrebol.
- 23.02.3012 :
- Batterie à 11.6V donc mail envoyé en urgence chez La Rueda et location d'une Polo blanche pour 27 euros la journée (en plus du wifi gratuit, on a des prix pour les locations de voiture).
- Arrivée triomphale à Playa Santiago où il ne fait pas beau et où le vent souffle. Parc puis regroupement chez les Afargan où nous retrouvons les FSSA.
- Repas pantagruélique et
- 24.02.2013 :
- On ne change pas une équipe qui gagne donc ce matin, la batterie n'est toujours pas chargée.
- Journée CNED couronnée par un certains succès.
- Je décide de changer les amarres en recoupant celles de 30
mètres achetées il y a des années. Leur longueur et leur poids les
rendaient inutilisables ce qui les a conservées jusqu'à aujourd'hui pour
ma plus grande joie. Après des heures de réflexion, je revois
totalement l'amarrage du bateau. Il se peut que nous coulions cette nuit
car j'ai fait preuve d’innovation.
- Le tuyau de gaz en cuivre à réparer
- Le deuxième tuyau de gaz à changer
- Une fuite à l'annexe
- Des fixations de grand voile à changer
- Le store de la cabine avant à changer
- La pompe d'eau de mer des toilettes à réparer
On vous fait des bises.
Les MEJEAN PAOLI
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