mardi 23 février 2010

Les cowboys, les indiens et l'amour

Sur notre carrelage

Les questions de sécurité sont un point important de la vie au Costa Rica (bon, maintenant on a Laura "firme y honesta" donc cela va rapidement aller mieux mais en attendant) :
. San José est une accumulation de petites prisons d'habitation et de grands immeubles sécurisés.
. Le reste du pays pense que la région caraïbes est bien pire que les quartiers chauds de Los Angeles.
. Soyons honnêtes : ici, tout ce qui a un peu de valeur et qui n'est pas soit enfermé, soit attaché, soit surveillé a de grandes chances de disparaître.
Toutefois, nous vivons ici depuis maintenant plus de cinq mois et nous ne nous sentons pas plus inquiets qu'en France.
Un truc peut toutefois mettre les gens sur la mauvaise route : les vigiles ultra-armés des vendeurs itinérants. Cela a l'air nébuleux, je vais développer un peu. Ici, tous les commerçants, tous les hôtels et tous les restaurateurs, aussi petits soient-ils, sont livrés par une myriade de camions qui passent inlassablement sur les chemins défoncés qui nous servent de routes. Légumes, gâteaux, produits laitiers, boissons alcoolisées ou non, conserves, papier toilette et balais à chiottes ... tout arrive avec ces petits camions et leur chauffeur accompagné de deux livreurs ce qui a beaucoup amusé papi Roland qui a trouvé le ratio force de manutention / volume de marchandises particulièrement faible. Il faut dire que les salaires sont si faibles que cela ne vaut pas la peine de se priver. Et ils sont parfois accompagnés d'un vigile avec gilet pare-balles et fusil à pompes. C'était le cas il y a quelques jours devant le Duende et bien je peux vous dire qu'Estelle, pourtant totalement raide à cette heure avancée de la journée (10h35 du matin), s'est beaucoup mieux tenue qu'à l'accoutumée. Il devait y avoir pour 10.000 euros de marchandise dans le camion mais il était presque aussi bien gardé qu'un fourgon de la Brinks.
Sinon à part ça :
. Cela fait aujourd'hui 14 ans que j'ai la chance de partager la vie de mon alcoolique préférée. Le coût prohibitif de son addiction n'est rien en comparaison du plaisir que j'ai à vivre à ses côtés.
. Nous allons fêter dignement l'évènement au restaurant "La pecora negra" de Cocles.
. Nous avons mangé hier au restaurant "El refugio" avec trois québécois d'un coup. De façon tout à fait inexplicable, ce fut tout à fait plaisant. La nourriture, le cadre et les hôtes y sont parfaits. Les québécois étaient écarlates d'avoir passé les heures les plus chaudes de la journée à marcher sur une plage superbe mais sans ombre.
. Je vais aller faire un tour à San José récupérer des grands-parents (pas à nous) et faire quelques courses. Je remplace les canadiens qui, débordés par leurs importations de compatriotes, n'ont plus de temps pour aller passer leurs 72 heures règlementaires au Panama.
. Il fait aujourd'hui une chaleur de folie. Les enfants sont rentrés trempés de l'école ce qui n'a pas empêché Marin de courir comme un malade autour de la table en criant "décollaaaaaaaaaage".
. Comme il fait super chaud, Pacho (le frère de Marisela) s'est dit qu'il serait judicieux de passer la débroussailleuse (ici on dit chapiador). Il est habillé de bas en haut avec chaussures de protection et chaussettes, pantalon et teeshirt à manches longues plus un teeshirt sur le tête, une visière de protection et un épais tablier en plastique. J'ai failli aller lui gueuler dessus car même sous le ventilateur, il me donne chaud.
. Katia finit de travailler ici Dimanche. Lundi, après 8 bonnes heures de repos suivant trois ans de travail ici, elle attaque comme caissière au Pali. Elle est très contente car c'est à 200 mètres de chez elle alors qu'ici c'est 10 bornes aller et retour de vélo ou de bus chaque jour. On est donc bien contents pour elle.
. Ruben a attaqué l'école Lundi et comme prévu cela se passe mieux pour lui que pour sa mère.
. C'est officiel, nous serons au Korrigan lodge à partir du 01 Mai et ce jusqu'à notre retour en Europe.
. Un relevé scientifique nous a permis d'arriver à la conclusion suivante : les gens roulent de plus en plus vite dans le coin. Il se peut que les résultats soient faussés par notre passage de la voiture au vélo. Je refais mes calculs et je vous donne le résultat définitif.
. On a choisi notre logement à la Gomera : Villa Agulo à ..... Agulo (celui qui a choisi le nom de l'endroit a dû faire de sales études et doit être méchamment payé).
. Je connais presque par cœur l'hymne national du Costa Rica. Dès qu'il est totalement assimilé, je me mets à celui de l'Espagne.
. Pour ceux qui veulent voir la future classe des enfants, un petit lien.
. Hier, la leçon de français de Sidonie parlait de haikus. Je vous donne une de ses créations (sortie aux forceps) :
Le ruisseau dans le ciel
Me renvoie mon image
Pourquoi suis-je là-haut ?

C'est tout pour aujourd'hui, je vais casser la gueule à Pacho qui continue à bosser pour me narguer.

Feliz dia.

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