samedi 20 février 2010

Regalo de Dios et "Fallait pas la ramener"


Chacun d'entre nous arrive sur terre avec des prédispositions voir, un don. On pourrait même appeler ça, un cadeau de Dieu. Vous vous dites que je suis tombé dans le religieux et vous auriez tort, j'ai par contre un voisin religieux. En effet, nous avons un vecino (c'est pratique d'avoir deux langues quand on est à court de synonymes) qui a pensé à décorer sa voiture avec un magnifique pare soleil teinté (vous savez, la bande collée en haut du pare brise qui sert à calmer les ardeurs du soleil et à faire passer des messages philosophiques comme "GTI" ou "J'aime Solange"). Ben mon voisin, qui n'a pas de quoi se payer une voiture GTI et qui n'est pas non plus attiré par Solange (que je salue), il a un pare soleil avec marqué "Regalo de Dios" dessus, et c'est la super classe.
En parlant de regalo de Dios, il faut que je vous parle du mien. Personnellement, je trouve que c'est un regalo mais mon entourage parle plutôt d'une malédiction. Cela consiste en fait à avoir une idée pourrie toutes les 15 minutes et à agir ensuite pour la mettre en pratique même si les probabilités de succès sont très voisines du zéro absolu.
En ce moment, par exemple, je suis en train de faire les plans de ma future maison qui sera sur deux niveaux d'où la nécessité d'avoir un terrain au moins en pente et pourquoi pas en terrasses. Le problème vient du fait que je n'ai pas ce terrain mais cela ne me freine pas plus que cela. Je suis donc en train de chercher des terrains à vendre dans des endroits où je ne suis jamais allé. Heureusement, ma tâche est rendue beaucoup plus facile par des amis capitalistes sanguinaires exploiteurs des masses laborieuses : Sergey Brin et Larry Page. En effet, grâce à Google Earth, je peux voyager dans le monde entier à moindre frais (surtout qu'en ce moment je ne paie pas mon accès internet).
Le truc rigolo c'est que quand une de mes idées moisies se réalise (sur ces bases sablonneuses), c'est vraiment rigolo à vivre. Dernier exemple en date : notre séjour d'un an au Costa Rica en n'ayant jamais posé le pied au Sud de New-York.

Deuxième thème de ce jour : la malédiction qui touche ceux qui ouvrent un peu trop leur bouche. Dans une des dernières notes de mon cru, j'ai cru (ah !) bon de vous jeter au visage les exceptionnelles conditions climatiques que nous vivons alors. Bien mal m'en a pris puisque depuis, le temps est beaucoup moins ensoleillé et la pluie ne se cantonne plus aux heures obscures.

Sinon en vrac :
. Certains de nos enfants trouvent qu'Estelle sent parfois l'œuf au plat.
. On va manger ce soir au Refugio avec I&E&Y.
. Salina a réparé en deux minutes ce que j'ai mis des heures à ne pas réparer.
. Marin vient de se mettre à l'espagnol.
. On n'a rien fait pour la Saint Valentin mais avant hier matin, on a marché main dans la main tous les deux entre Arrecife et Manzanillo (c'est beau l'amour, hein ?). Oui, après, on a bu une Imperial les yeux dans les yeux et c'est ça aussi l'amour, mais chez les alcooliques.

On vous love comme disent les jeunes sans vocabulaire.

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