mardi 26 octobre 2010

Une nouvelle glaciation


Bonjour,

Conscient que certaines personnes me soupçonnent d'être un tantinet excessif, je vais tâcher d'écrire de façon aussi factuelle qui soit.
Je suis actuellement dans la pharmacie de Tresques, à l'heure de la fermeture et dehors, les éléments (enfin surtout un) sont déchainés. Il fait un vent à décorner les escargots et comme il fait nuit et que Claude A. est un visionnaire incompris, il fait un froid polaire (je vous rappelle que je suis présentement on ne peut plus factuel). Il fait tellement froid que les canalisations on gelé et que je vais devoir aller me laver dans le Rhône après avoir cassé la couche de glace qui le recouvre intégralement (là, certains d'entre vous auront détecté des failles dans ma factualité). Heureusement que mon régime n'a pas totalement ôté la couche de graisse brune dont je me suis patiemment recouvert tout au long des ces dernières années, j'aurai pu y laisser la vie. Je me sens un peu comme Rahan, le fils des âges farouches.

Au même moment, ma femme et mes nombreux descendants sont dans un piscine non chauffée à barboter sous un plaisant soleil.
Inutile de vous dire que je suis bien content de ne pas être avec eux.

Aujourd'hui est néanmoins un jour heureux puisque Clément est sorti de l'hôpital avec la ferme intention (normalement justifiée) de ne pas y remettre les pieds avant un bon moment. Cette grandiose nouvelle me réchauffe tant le cœur que je ne me rend presque plus compte que même à l'intérieur, mes doigts sont froids et engourdis (factuel).

Je vous laisse donc pour aller tenter de faire cuire quelques aliments dans ma retraite solitaire.

Et comme diraient les costariciens, qui sont des gens forts religieux (un peu comme Paola), en ces temps d'incertitude :

Hasta mañana, si Dios quiere.

Le MEJEAN PAOLI des glaces

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