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Notre nouveau chez nous

 Bonsoir,

C'est d'un ordinateur posé sur un bureau et branché, via un câble RJ45, à un modem British Telecom Voyager 2500V, que je vous contacte ce soir.

La journée, si elle a commencé trop tôt et de façon chaotique (la faute à un mouvement de grève inopiné qui a fait disparaitre le train de 06h12 nous offrant la joie de passer une heure supplémentaire dans le hall glacé de la gare de Nîmes où mamie Danièle avait eu l'extrême obligeance de nous déposer).

Voyage en RER sans histoire puis transfert détendu en navette vers l'aéroport Marseille MP2 où nous déjouâmes les vils subterfuges de Ryanair destinés à nous faire payer quelques dizaines d'euros pour dépassement de poids. C'est donc non délestés d'argent et lestés de plusieurs couches de vêtements que nous avons atterri dans la salle d'embarquement pour une pause café ô combien méritée.

Vol sans tranquille (2h30) et arrivée triomphale à Edimbourg sous un soleil voilé (mais soleil tout de même). La neige n'est pas loin ce qui vous permet d'imaginer les niveaux de températures atteints au plus chaud de la journée.

Récupération des bagages soute, extraction de livres Sterling pour payer le loyer, achat de billets AR Airlink (open et valables deux ans), arrivée au centre ville puis transfert via le bus 23 jusqu'au but ultime de la journée : le 11, The Steils.

Nous sommes attendus et l'appartement est gigantesque, très bien équippé et d'une propreté chirurgicale. Toutefois, au bout de quelques minutes, une sorte de flottement s'installe et nous apprenons que la personne qui nous accueille (et qui est la belle sœur de la propriétaire), pensait que nous n'étions que quatre. Il n'y a que cinq couchages et surtout tout le monde se demande qui a fait la boulette (en espérant secrètement mais fortement que c'est la partie "adverse"). Je tente fébrilement et discrètement de trouver des informations dans les différents mail échangés mais j'échoue lamentablement et notre interlocutrice subit le même revers lorsqu'elle tente de contacter la maitresse des lieux.
Nous décidons que la situation n'est pas grave et qu'elle peut perdurer ainsi sans risque ni désagrément majeur.

Lorsque nous nous retrouvons seuls, nous dévorons fébrilement le pain et les gâteaux généreusement mis à notre disposition (nous n'avons rien mangé de la journée à part les biscuits généreusement offerts par mamie Odile).

Le bâtiment d'à côté

Nous partons ensuite en direction des écoles qui sont à quelques jets de pierres ce qui est un gros avantage. Nous avons rendez vous demain à 09h00 à la Firrhill High School pour Célestine et à 10h00 à la Oxgangs Primary School pour les trois petits.

Mal caché derrière les écoles se trouve un énorme Tesco dans lequel nous allons acheter de quoi survivre jusqu'à demain. On y retrouve plein des aliments qui avaient fait notre quotidien l'année dernière avec, grâce à l'augmentation de la surface de vente, des découvertes incroyables comme, par exemple, la présence de quatre sortes de moutarde Maille.

De retour à l'appartement nous y avons trouvé un petit mot et un nouveau lit preuve s'il est est besoin de la réactivité et du sérieux de nos hôtes.

Estelle, qui n'a pas été rassasiée par le goûter, vient de venir me demander de bien vouloir rejoindre le reste de la famille pour l'apéritif. Lorsque je lui ai fait remarquer qu'il n'était que 17h50, elle m'a rétorqué qu'elle avait faim ce qui a magistralement clôt la discussion.

Je m'incline, les rejoints et vous quitte.

A très bientôt.

Les MEJEAN PAOLI