mercredi 30 mars 2011

Inviter des gens, oui, mais pas n'importe qui et ode au passé simple.

Bonjour à tous,

Un complément au court message d'hier pour ceux que cela pourrait intéresser.
Comme certains le savent déjà, nous avons la joie de recevoir à nouveau les trois LACROIX BERTOLDO président (Ludovic), trésorière générale (Stefania) et plus jeune membre (Agostino) du Steve Jobs International Fan Club de France.
Ils arrivèrent le 27 dans la soirée avec une demi tonne de bagages qui, outre les habituels vêtements, bouteilles de vin et autres cadeaux, comprenait du matériel de pêche digne des plus grands professionnels (une canne dans un étui cylindrique en dur de deux mètres de long, un énorme moulinet et une grosse douzaine de rapalas aux couleurs chatoyantes).
Devant une telle débauche de moyens, nous décidâmes de commencer sans tarder ce qui devait être une des plus fructueuses campagnes de pêche de l'histoire de l'océan Atlantique (restons modestes).
Nous sortîmes donc Cala Luna du port de San Sebastian de La Gomera dès le lendemain (en arrachant au passage la bouée fer à cheval de notre voisin bâbord et le support vendu avec). Navigation au moteur et sans problème jusqu'à Playa Santiago. Sur les recommandations d'Estelle, Ludovic avait mis à l'eau le poulpe dit "Abba", reconnaissable à ses couleurs seventies caractéristiques, mais celui-ci ne concrétisa aucun des nombreux espoirs mis en lui.
Arrivée triomphale à Playa Santiago où nous mouillâmes. Estelle, qui était revenue en voiture, nous rejoint au port et nous annonçât que nous pouvions accoster. Comme prévu, l'ancre était prise dans une amarre et je plongeais la libérer. Nous nous amarrâmes avec style et classe sans arracher la moindre bouée bien aidés en cela par l'absence de tout bateau dans un rayon de vingt mètres.
Le lendemain, juste après le chant du poulpe (il n'y a pas de coq dans le voisinage) nous partîmes en direction de Valle Gran Rey. Le plan consistait en une filature du bateau "Tina", spécialisé dans les excursions maritimes à la recherches de cétacés. Ludovic, suivant âprement son plan de bataille, avait sorti ses armes de destruction massive mais le sort s'acharnant, nul poisson ne vint nous faire l'honneur de morde à l'hameçon.
Le plan
Tina fonctionna à merveille et nous nous retrouvâmes au milieu d'un banc de dauphins.


Grisés par cette première victoire, nous décidâmes de partir en quête de globicéphales (globalicéphales en italien, selon Stefania) que nous trouvâmes et admirâmes.


Repus, des images plein la tête et les appareils photos, nous primes le chemin du retour.
Neptune était toutefois avec nous puisqu'il nous envoya un nouveau groupe de dauphins qui nous fit, à son tour, un incroyable cadeau.
A deux nœuds sous génois seul dans huit nœuds de vent (n'en déplaise à certains amateurs d'objets pointus habitant à Lunel) un groupe d'une dizaine de dauphins nous suivit pendant de longues minutes. Attirés par le bruit (et/ou l'odeur) du pied que Ludovic mettait dans l'eau, ils s'approchèrent à moins d'un mètre du tableau arrière.
C'est à ce moment que nous décidâmes de filmer la scène.
Le reste est maintenant sur Youtube.
Les images sont de l'appareil photo des LACROIX BERTOLDO. Depuis leur première venue, je n'utilise plus le mien car j'ai l'impression contempler des captures d'écran d'un épisode de Derrick.


D'autres aventures nous sont depuis arrivées mais j'ai conscience d'avoir déjà abusé de votre temps.

Une bise à tous et toutes.

Les MEJEAN PAOLI

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