mardi 3 novembre 2009

Vive le sport au Costa Rica


Cela fait environ un mois et demi que nous sommes au Costa Rica et il est temps de se rendre à l'évidence : le régime strict que nous suivions en France (fromages affinés mais gras, bons vins et petits plats copieux et variés) me permettant de garder une élégante bouée de sauvetage au niveau de l'abdomen n'est pas transposable ici du fait d'une la présence d'un seul type de produits : entre fade et mauvais (parfois les deux).
Quitte à moins manger et avec moins de plaisir, autant que cela serve à une noble cause : sculpter dans cette masse informe un corps d'athlète. J'entends déjà les rires à peine contenus et je les accepte avec la sérénité du moine cistercien lorsqu'il sort des toilettes.
C'est donc dans cette optique que nous sommes allé, ce matin, nager vigoureusement dans le vaste océan qui se trouve, le monde est quand même bien fait, à quelques centaines de mètres de la maison.
Ce fut pour nous l'occasion de confronter nos certitudes à la réalité. A ceux qui croient, comme nous le faisions jadis, qu'après avoir courageusement nagé contre les vagues qui frappent inlassablement votre doux visage (et encore je ne suis pas rasé de près), vous pouvez revenir vers le rivage en jouant avec les ondulations de la surface (avez vous vu comme j'évite astucieusement la répétition qui s'avançait fourbement ?) jusqu'à surfer sans effort et à vive allure sur les crêtes d'écume, je dis qu'ils sont aussi naïfs que nous le fument. En fait, c'est aussi dur à l'aller qu'au retour et lorsque votre pied endolori touche enfin le fond sableux (vous avez pied en fait), c'est pour prendre une grosse déferlante dans le dos et presque vous faire renverser. En un mot comme en cent, l'atlantique ce n'est pas pour les fillettes.
Un examen minutieux de la zone immédiatement située sous ma poitrine n'a pas permis de détecter la moindre amélioration au niveau de la tonicité du tissu cutané. Nous avons donc pensé qu'une séance supplémentaire (peut être deux) serait nécessaire afin d'obtenir des abdominaux saillants et différenciés.
Aujourd'hui fut aussi notre premier jour d'école à notre nouvelle adresse. Les trajets en vélo furent nombreux et sans la moindre crevaison ce que nous n'arrivons pas à expliquer. Les deux grandes sont rentrées seules.
Estelle a eu une nouvelle et longue réunion d'information avec la future équipe enseignante de l'école des enfants. La bonne nouvelle est que nous avons maintenant droit à une réduction offerte aux familles particulièrement fournies. La mauvaise nouvelle et qu'en tenant compte de la réduction, ce sera plus cher que maintenant.
La pluie de cette nuit n'a que peu mouillé la chambre des petits. Afin de vérifier l'étanchéité à nouveau, il vient de se remettre à pleuvoir.
Nos deux premiers groupes de visiteurs viennent de confirmer leur venue :
. mamie Danièle vient du 22 décembre au 17 Janvier
. papi Roland et mamie Odile viennent du 16 Janvier au 04 Février
L'oiseau que nous avions recueilli hier est reparti en nageant sous l'eau dans la petite rivière qui longe notre terrain.
Paola a fait des plantation de citronniers, Sidonie a appris à faire une rose des vents à l'école, Marin a une nouvelle passion : plier des serviettes et Célestine me trouve trop sévère (on se demande où les enfants vont chercher des idées pareilles).
On s'est fait plaisir ce matin, on a un nouveau rideau de douche immonde et une passoire rouge qui nous servira d'essoreuse à salade (introuvable ici).

Estelle me gratte le dos avec son pied droit, c'est agréable mais je vais quand même aller lire sous ma tente (on passe pour des fous lorsqu'on dit que l'on dort là dedans).

Le mot du jour : ola (3 lettres)

PS : a l'heure où je vous parle, un groupe de 10 voitures et un bus vient de passer sous la pluie, en pleine nuit et en klaxonnant à tue tête. Nous venons de regarder le site du journal "La nacion" mais rien qui puisse expliquer ce curieux phénomène. Si quelqu'un a un tuyau.

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