mercredi 30 septembre 2009

Un honnête homme

Il est des moments dans la vie où tout vous porte à croire que vous êtes ce que le destin a décidé que vous soyez. Pour moi, et je n'en tire aucune gloire, il a décidé que je serai exceptionnel.
La preuve : aujourd'hui nous allons, comme convenu, visiter le parc national de Cahuita. Un québécois rencontré quelques jours auparavant nous avait dit que pour voir des singes capucins, il suffisait de jeter des bananes dans la jungle et que nos gentils cousins partiellement bipèdes viendraient s'alimenter sous nos yeux ravis.
Nous achetons donc 9 bananes dans notre supermarché favori (50 colones pièce) puis nous passons l'entrée du parc. Il faut donner son nom, son pays d'origine, sa ville de résidence (Connaux est donc sur le registre du parc et ce pour l'éternité) et le nombre de personnes dans le groupe. Le prix d'entrée est laissé à la discrétion de chacun. Pour nous ce fut 10.000 colones (ça parait beaucoup mais en fait c'est 12,50 euros).
D'un coup d'un seul vous passez de Cahuita et ses trois rues poussiéreuses et sales à un sentier ombragé de sable immaculé qui longe une plage superbe, quasi déserte et vierge de tout détritus. En plus aujourd'hui il y a avait du vent : le paradis.
Estelle aperçoit des singes dans un arbre, nous jetons trois bananes et attendons le spectacle .... qui ne vint pas. Déjà, après examen attentif, ce ne sont pas des capucins. Nous ramassons deux bananes et partons plus loin.
Un drapeau vert signale que les courants sont moins forts à cet endroit et nous nous réinstallons. Mon génie précité se met en marche et je dispose deux bananes sur un gros tronc à faible distance du sentier. Lorsqu'ils viendront se nourrir, les capucins seront à portée d'objectif (je suis décidément trop fort). Le temps passe et nous allons nous baigner mais les vagues sont trop grosses pour Paola et Marin qui abandonnent rapidement. Les capucins arrivent (j'avais encore raison) puis disparaissent.
Deux minutes plus tard, l'un d'eux descend de l'arbre où nous avons rangé les affaires et pique une banane dans un sac plastique avant de repartir tranquillement.
Paola est vraiment choquée par ce vol et nous devons calmer sa révolte.
Nous décidons de remettre en place le sac qui est tombé à terre.
Quelques minutes après, lui ou un autre revient et nous pique un sachet de bonbons à la menthe (ceux que les restaurants nous donnent avec la note), le reste de notre pain de midi et un paquet de gâteaux fourrés chimiques.Le film de la scène est.
Pour mesurer réellement l'étendue quasi infinie de mon génie, il faut savoir que lorsque nous sommes partis, les deux bananes de mon piège étaient encore en train de pourrir sur leur tronc.
A part ça ce soir fut notre dernier soir à Cahuita (gâteaux apéritif, ananas pour le repas).
Nous partons demain avant midi pour Playa Chiquita et de nouvelles aventures.
Dans le même souci d'élévation de la Connaissance, voici l'hymne national du Costa Rica avec les paroles en espagnol et leur traduction française.

1 commentaire:

Joce a dit…

ET bien Jerôme les chevilles ça gonfle, j'espère que tu as tout prévu. J'informe que Maie Danièle doit changer de lunettes car elle confond sur les photos Célestine et Marin en me précisant ils se ressemblent.
Et oui nous sommes à Paris ensemble, je dois lui mettre le blog, lui lire le texte y mettre le ton, et faire les commentaires en rétablissant.
Sinon ic tout va bien, la fédé deconne, le congrès bug, les gens font chier, bref la routine syndicale.
Bisous à vous six de nous deux.

les pacseuses