vendredi 28 septembre 2012

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Bonsoir,

Si vous avez eu un petit goût amer en bouche tout au long de la journée, je m'en excuse car c'est entièrement de ma faute. Hier, en effet, comme vous vous en êtes tous aperçu, je n'ai pas fait ma note quotidienne. Pour une fois, cette absence n'était pas due à ma paresse légendaire mais à un manque total d'envie d'écrire pour cause de gros stress post-CNED. Hier en effet fut ce qu'Elisabeth II aurait qualifié de "Dies horribilis" avec un complot celestino-sidonien ayant pour but de me forcer à me jeter du haut du troisième étage, sans ouvrir la fenêtre et surtout sans polaire ni imperméable (le plus dangereux de tout). Après des heures de souffrance, j'ai décidé de mettre fin au carnage mais le cœur n'y était plus, je me suis donc plongé dans l'excellente série "Rome" - Saison 1.


Le repas fut caractérisé par une nourriture chaude et une ambiance froide (j'ai beaucoup de mal à redescendre en température car je suis monté aussi haut).


A ceux qui seraient surpris de cette capitulation si peu conforme à mes habitudes éducatives (sinon j'abandonne très facilement dans plein d'autres domaines), je précise que ce matin, le réveil des deux grandes a sonné (enfin le mien puis je suis allé les réveiller) à 07h30 (ici on dit 07.30 am) et qu'elles ont dû refaire ce qu'elles avaient si mal fait la veille avant de petit déjeuner. Tout s'est bien passé et au moment où les deux petits se levaient, les stylos des grandes faisaient de même.


Matinée "méchantes giboulées" avec une alternance à haute fréquence de "soleil - gris - grosse pluie". Deuxième volet de CNED (tranquille) puis nous partons vers le centre ville car le ciel est majoritairement beau (et aussi parce que j'ai une lessive qui sèche au dessus de la cuisinière et que je ne veux pas que les sous vêtements de ma femme sentent le steak haché).


Ceci m'amène à vous parler de la condition de la femme écossaise qui doit faire sécher son linge dans un pays dont le taux d'évaporation n'est pas la principale qualité. Nous avons dans la cour intérieure de l'immeuble des poteaux (relativement esthétiques car symétriquement placés sur le vert gazon) qui servent à faire sécher le linge. Tout pourrait être parfait si ce n'est une méchante caractéristique du climat local : une variabilité dantesque avec la pluie comme paramètre le plus stable. Ceci entrainant cela, nous voyons très régulièrement des lessives entières se balancer mollement sous une pluie battante. N'ayant pas le caractère aventureux des autochtones, nous nous contentons donc de notre système climatoindépendant mais cuisinosensible.


Donc Mac Donald's à midi avec une commande plus facile (je progresse). C'est le deuxième que nous mangeons dans ce haut lieu de la gastronomie mondialisée et uniformisée (j'adore) et je me suis renseigné, il n'y en a que cinq dans toute la ville ce qui est relativement peu (il doit y en avoir autant à Nîmes).


En ressortant on est tombé sur un véhicule blindé de l'armée anglaise devant lequel Marin a posé (photo à venir) puis nouvelle averse qui nous a obligé à nous réfugier dans un magasin d'informatique où j'ai vu ma première tablette Nexus 7. On a aussi vu un Mac avec un écran de 27 pouces (impressionnant). Retour en passant par l'université d'Edimbourg (ils ont un bureau des élèves qui ressemble à un musée) et Célestine m'a posé plein de question sur les études supérieures. Puis Meadows et son aire de jeux, retour par Marchmont (appel à Tresques) et passage chez le buraliste pour jouer à la loterie de ce soir (80.000.000£ à gagner). En fait c'est l'Euromillions mais ici la grille est à 2£ soit 2,60€ (les boules). On a prévu tout le programme pour lorsqu'on aura gagné. Paola voulait une boîte à maquillage mais j'ai dit non alors ce sera une bague.


Je vais aller faire le repas et donner le bain.


Des bises à tous et toutes.


Les MEJEAN PAOLI moins une qui revient demain soir très tard et qu'on attend avec impatience.


PS : J'ai reçu des informations selon lesquelles un sale type de Langlade passerait sa vie sur son VTT dans le fol espoir de me massacrer cet hiver. Ces efforts sont vains, je répète : ces efforts sont vains.

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