mercredi 19 septembre 2012

Une semaine déjà

Bonsoir,

Célestine, afin de nous permettre d'acheter un appartement ici, a décidé de faire fortune en devenant écrivain à succès. Elle a, à priori, le sujet mais est encore à la recherche du patronyme de son héroïne. Elle est donc en train d'éplucher, avec l'aide de Paola, l'annuaire écossais que nos propriétaires ont eu la gentillesse et la présence d'esprit de nous laisser à disposition (alors que, je vous le rappelle, nous n'avons pas de ligne téléphonique dans l'appartement).


La matinée fut marquée par deux évènements d'égale importance :

  • Le ciel, ce matin au réveil, était vierge de tout nuage ce qui est une première depuis notre arrivée en Ecosse. Nous avons eu du soleil (et plus que nous en rêvions dans nos rêves les plus fous) mais jamais sans quelques nuages qui obscurcissent périodiquement le ciel et font par la même chuter une température déjà aisément qualifiable de fraiche.
  • Le français avec Sidonie s'est passé de façon remarquablement douce. Cela ne présage en rien de l'avenir mais est suffisamment agréable pour être souligné.
Nous sommes ensuite partis (et les nuages étaient alors de retour) en direction d'un des monuments d'Edimbourg : Arthur's seat c'est à dire la colline à l'Est qui surplombe la ville. Comme nous connaissons maintenant la ville et ses moindres secrets, nous ne sommes partis qu'avec une partie (pas fait exprès mais laissé à dessein) du pique-nique de midi car nous savions que nous trouverions un Sainsbury's près du lieu de pique-nique présélectionné : l'aire de jeux à l’extrémité Est de Meadows, notre paradis à nous. Nous laissons les enfants dans l'aire de jeux en espérant qu'ils ne tuent personne (rassurez vous à cette heure tous les enfants de la ville sont à l'école) et allons faire nos courses.

Repas agréable entre soleil et ombre (les nuages) mais en gardant veste et polaire. C'est ça la magie de l'Ecosse : on pique-nique dès qu'il ne pleut pas malgré des températures aisément qualifiées d'hivernales dans nos régions d'origine (et en plus on trouve ça agréable).


Nous partons ensuite vers l'Est en direction de notre Everest du jour. En arrivant au pied du colosse (251 mètres d'altitude en sachant que nous ne partons pas du niveau de la mer), j'ai du faire face à un concert de récriminations, de jérémiades et de reproches sourds. Etant remarquablement habitué et donc totalement étanche, je me suis élancé tel un chamois sur les sentiers escarpés (rappel : 251 mètres d'altitude au point culminant). Alors, comme on a pris le chemin le plus court, c'est en effet un peu raide mais tout le monde est passé sans problème et cela valait cent fois l'effort fourni. C'est absolument fabuleux ! Non franchement je sais bien que je semble avoir perdu tout sens critique mais bon c'est vraiment très beau. Il fait un vent terrible et on peut compter sur un maximum de 50% de temps ensoleillé (quand on a une chance monstrueuse) mais tout le monde s'est régalé. Il est à noter qu'une fois arrivé au sommet, nous n'avons pu que constater l'absence remarquable et remarquée d'Arthur Bompart qui avait laissé son siège vacant (jeu de mot de classe mondiale car polyglotte et private joke, je crois que vous n'imaginez pas la chance que vous avez de lire ce type de blague). L'adage : "Les Bompart sont toujours en retard" s'est encore une fois révélé exact.


On est ensuite rentrés tranquillement en passant par Meadows (encore) qui est à pleurer au soleil couchant. En fait Meadows est notre métro à nous. Où que nous allions, nous passons toujours par Meadows.


Ce soir c'est donc notre septième jour ici. Une semaine après notre arrivée on s'est dit qu'on allait faire comme le premier soir et on a commandé chez notre fournisseur de fish&chips préféré (le choix fut facile, nous n'en avons testé qu'un). On va se coucher super tard, vers 21h30, pour fêter l'occasion
Entre nous soit dit, au bout de sept jours, Edimbourg c'est ce qu'on rêvait d'y trouver mais en mieux.
On vous fait des bises.


Les MEJEAN PAOLI

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