dimanche 11 octobre 2009

Premier weekend

Hier fut notre premier vrai weekend dans le sens que :
. C'était seulement le deuxième à Playa Chiquita.
. Les enfants avaient eu une semaine de classe.
. Nous avons fait des matières "annexes" : histoire, géographie, éducation civique et sciences qui sont beaucoup plus "agréables" pour les enfants comme pour nous.
. Nous sommes allés à la plage pour la première fois depuis notre arrivée dans cette maison.
Donc en résumé :
. Grasse matinée jusqu'à 08h00
. Histoire et Géographie avec les grandes
. Je pars ensuite à Puerto Viejo en vélo (une demi-heure à allure tranquille).
. Distributeur automatique, hypermarché, poulet grillé et marché bio ... qui est fermé aujourd'hui puis j'achète un cadeau pour l'anniversaire de Yona (Lundi midi).
. Retour tranquille et j'achète du pain à la "casa del pan" et des Imperial chez CJ.
. Estelle et les enfants ont fait des crêpes en mon absence.
. Le poulet et les crêpes disparaissent en un temps record.
. On couche Marin et on attaque une séance Sciences - Education civique.
. Nous allons ensuite à la plage. Alors là soyons clairs : ce n'est pas une longue et large plage de sable blanc lisse et immaculé avec de l'eau limpide et accueillante. C'est une bande de sable jaune, parfois grossier, parfois très doux, inlassablement attaquée par de puissantes vagues. L'eau est troublée par le ressac, il y a de nombreux débris végétaux en suspension et la mer est si forte qu'on a du mal a tenir droit, même lorsqu'on a pied. Par contre, mais alors par contre il faut que je sois le plus objectif et détaché qui soit : c'est beau à tomber raide. Aussi loin que le regard porte, c'est la mer et la jungle juste derrière sans la moindre trace de l'être humain ou de ses réalisations aussi belles soient elles (il y a une sorte de maison de rêve cachée par la végétation mais à 50 mètres de la plage). Toujours avec mes références non philosophiques, on dirait la dernière scène de "La planète des singes". Comme on voit deux personnes toutes les dix minutes, on a vraiment l'impression d'être au paradis comme on croyait que cela n'existe plus. Les enfants, eux, se régalent de se faire emporter par les vagues.
. En repartant, Célestine et moi cherchons des noix de coco mures et nous en ramenons une énorme. Une fois arrivés à la maison, la machette entre en action et la déception est énorme : elle est pourrie à l'intérieur.
. Douche, divx puis nous partons manger chez Patricia du restaurant "La Biela". En chemin je m'arrête chez Caribe Sur pour envoyer et relever nos mails (Estelle continue avec les schtroumpfs).
. Les pizzas sont de retour et nous nous faisons exploser le ventre. Il y a un monsieur au restaurant (géomètre de son état) qui a passé cinq mois à Toulouse pour ses études. Nous discutons en espagnol et anglais tous les quatre et passons une excellente soirée.
. Retour à 21h00 (ce qui est exceptionnel pour nous) alors que les éclairs et le tonnerre nous invitent à presser le pas.
. Douche (car il y a eu un concours international de saut en longueur au restaurant) et coucher.
. Peu après la pluie arrive.

Le mot du jour : lluvia (six lettres seulement, c'est weekend).

PS : j'ai mis au point une méthode de conservation des bananes au frigo qui va me rendre riche et célèbre. Pour éviter que la banane ne noircisse, je la pèle et je la mets dans un plat recouvert de papier aluminium.

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